Le jardin potager


Contigu à l’école, il a plusieurs fonctions :

  • produire des légumes pour la cantine,
  • permettre aux élèves de mettre en application les leçons de sciences naturelles,
  • être un laboratoire d’étude pour la culture de légumes inconnus des membres de l’association V.I.Ta.,
  • être un lieu de formation et de mise en application de méthodes de cultures.

Sa surface est pour l’instant de 1000 m2 environ.
Sous la surveillance d’un responsable de culture, chaque famille membre de l’association VITa. délègue un adulte quatre heures par semaine pour les travaux collectifs. Tous les hommes de l’association sont tenus de faire au moins 4 heures par mois pour la collectivité. Chaque hameau, il y en a cinq, a un jour de la semaine pour participer aux travaux collectifs. La famille qui aurait eu un empêchement doit se faire remplacer ou venir pendant quatre heures le samedi. S’il y a défaillance d’une famille, après étude par le Conseil d’Administration, celle-ci peut être exclue pendant un mois de tous les avantages apportés par l’association (scolarisation et cantine gratuite des enfants, accès aux soins et aux médicaments gratuits à l’infirmerie, soutient de la section Riz Solidaire, distribution de dons provenant des associations amies).
Chaque classe a un carré expérimental.
L’arrosage se fait pour l’instant à la main avec des arrosoirs qui sont remplis aux postes d’eau du jardin et des sanitaires. L’eau est pompée au puits par deux hommes tous les matins. Ils sont désignés parmi les hommes choisis par leur hameau pour effectuer les travaux collectifs.
La terre est fertilisée avec du fumier et du compost, quand il y en a. Depuis plusieurs années, le responsable de culture s’efforce de produire du compost. On ne peut pas dire que ce soit une réussite. En effet, le manque de végétaux dans l’environnement ne permet pas d’en produire suffisamment. Quant au fumier, il est fourni par les bénéficiaires du crédit Zébu Solidaire, soit une « soubika » (un petit panier) par bénéficiaire par semaine. Malgré ça, peu à peu la production s’améliore et les enfants mangent de plus en plus souvent des légumes frais – brèdes, salades, choux, choux de chine, haricots, aubergines, radis, courges, courgettes, pois, tomates, carottes, etc. – provenant du jardin. C’est loin de couvrir la totalité des besoins mais c’est autant à ne pas acheter au marché.