L’arboretum
Créé et financé il y a plusieurs années par un membre de l’association, sa gestion a été confiée entièrement à la V.I.Ta. Il est pour l’instant de dimension modeste –2 hectares environ- planté d’arbustes, de plantes locales et importées. Son but est de créer un conservatoire des plantes endémiques de Madagascar et de l’océan indien, de servir de pépinière pour fournir les hameaux et villages voisins et de laboratoire expérimental, tout particulièrement pour les plantes médicinales. Sa surface finale sera d’environ 5 hectares.
Pour cela, conseils ont été pris auprès d’ingénieurs agronomes, à l’ I.M.R.A. de Madagascar, au Silo National des Graines Forestières et à la pépinière du Ministère de l’Agriculture.
Nous nous sommes également référés aux travaux du Professeur Albert Rakoto Ratsiramanga, éminent spécialiste des plantes de Madagascar – dont l’arboretum de Tananomby porte le nom -.
De nombreux plants ont été distribués aux écoles et aux agriculteurs des villages voisins afin qu’eux aussi participent à la lutte contre l’érosion.
Chaque année, une opération « un enfant, un arbre» est mise en place et à laquelle plus de 250 enfants se sont déjà associés. Chaque année, nous offrons aux élèves du cours préparatoire un plan d’arbre issu de notre pépinière et qu’ils s’engagent, sous le contrôle des leurs maîtres, à entretenir pendant toute sa scolarité et même au-delà.
Bien que peu appréciée par certains visiteurs, une clôture de fil de fer barbelé a été nécessaire pour empêcher les zébus de brouter ou de piétiner les plantations. Bien que symbolique par endroit, elle a eu dès sa pose un effet dissuasif très bénéfique. 2010 devrait voir le démarrage, pour remplacer le fil barbelé, de la construction d’un mur en terre plus esthétique et plus solide qu’une barrière dont les piquets disparaissent assez souvent.
Un chef de culture et trois ouvriers agricoles salariés travaillent en continu à l’entretien et au développement de l’arboretum. Ils sont appuyés certains matins par des parents d’élèves. Une partie de leurs revenus provient de la vente de plants d’arbustes produits dans la pépinière et des droits d’entrée demandés aux visiteurs
- Alfred, le chef de culture de l’arboretum